Nous voici dans la salle des souvenirs.
Et dans cette salle se cache un défi que vous m’avez lancé : celui de raconter l’histoire du dessert qui m’a laissé le meilleur souvenir.
C’est forcément très compliqué parce qu’ils sont nombreux alors j’ai décidé de vous conter l’histoire du premier dessert de pâtissière (ou plutôt de pâtissière) qui m’a marqué.
Et mon histoire commence en décembre 2020. À l’époque, je commençais à préparer la sortie du premier épisode de Papilles et rêvais, des étoiles pleins de les yeux, à tou·tes les pâtissier·ères que je voulais rencontrer.
Parmi les premières personnes que je contacte : Nina Métayer. La réponse est oui, le podcast programmé pour janvier. Et Camille, qui gère toutes ses relations presses et avec qui je suis en contact m’invite à la dégustation de sa galette des rois et son dessert de Saint Valentin quelques semaines plus tard.
Sur le chemin, mon coeur ne cesse de s’accélérer. J’entre dans son atelier et j’ai toujours du mal à réaliser : je viens déguster les desserts de Nina, avec elle. Quelques mois plus tôt, je ne m’autorisais même pas à y rêver.
Et cette année-là, son dessert n’est autre que Toi+Moi, montrant deux visages prêts à s’embrasser. Visuellement je le trouve d’abord superbe. L’effet poudré du flocage le rend si délicat, et si suggestif. C’est l’une des premières fois que je vois un dessert si travaillé avec, pourtant, un visuel assez simple.
Ma cuillère vient maintenant découper la mousse, le croustillant et l’insert qui se dévoilent un à un. Je l’amène à ma bouche et mes papilles fondent à leur tour. Qui eut cru qu’un dessert au chocolat pouvait être si léger ?
Je me souviens de tout : la délicate saveur d’huile de thym, surprenante et tellement moderne. Elle casse l’écoeurant du chocolat et vient lui apporter de nouvelles saveurs. L’insert citron ensuite. Fin, si fin pour juste apporter un brin d’acidité sans corrompre les autres saveurs. Le croustillant enfin, qui apporte toute la gourmandise et le réconfort dont l’on a besoin. C’est la première fois que mes papilles découvrent toutes ces alliances et ma curiosité n’en est qu’attisée.
Quelques semaines plus tard, je revois Nina Métayer, cette fois-ci pour l’interviewer. Et elle me raconte toute l’histoire de ce dessert dont je vous remets un petit extrait :
Parce qu’il était le tout premier, ce dessert est sans doute l’un de ceux qui m’a le plus marqué. Mais je pourrais aussi parler de l’Épi de Blé d’Adrien Salavert, du dessert assiette au chocolat de Michaël Bartocetti, de la Tartes aux Prunes de Claire Heitzler, de la Tarte Smith de Philippe Rigollot, de la pavlova de Morgane Raimbaud, de la Tarte Citron-Kalamansi d’Aurélien Cohen ou encore de la galette au Pandan d’Anthony Nguyen pour ne citer qu’eux !
Et vous, quelle était l’histoire du dessert qui vous a le plus marqué ?
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