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Quand la nourriture fait rire

Le Père Noël est une Ordure

Moment mythique : Preskovitch arrive avec un “gâteau roulé” slovène « fait à la main ». La dégustation se mue en véritable torture gustative.

On observe :

  • Les grimaces crispées de Pierre
  • Le sourire gêné de Thérèse
  • La réaction finale : « C’est d’la crotte ! »

Le gâteau devient un objet comique construit sur l’incongruité culinaire. C’est un choc culturel matérialisé par un dessert : l’étranger maladroit, l’hospitalité forcée, le dégoût refoulé.

Le Dîner de Cons

Pierre Brochant explique le concept du dîner à Juste Leblanc : chacun doit amener un “con”. Cette scène structure le film : le repas est présenté comme un rituel initiatique, codifié, cruel.

Louis de Funès : Le comique gastronomique par excellence

Chez de Funès, manger est une performance. L’aliment devient une arme, un verdict, un sésame.

L’Aile ou la Cuisse

On assiste à une succession de scènes où Duchemin goûte des plats de grands restaurants incognito, avant de dévoiler son identité avec fracas.

Le faux vs. le vrai : Duchemin goûte un poulet… en plastique comestible.

L’humiliation est totale.

La Soupe aux Choux

La nourriture n’a plus une fonction nutritive mais une fonction narrative. La soupe devient un pont entre deux mondes, un code, un dialecte.

Les Bronzés font du Ski

Autour de la fondue, chacun se dévoile :

  • Popeye ment, puis se fait humilier
  • Gigi s’agace
  • Jérôme tente de garder contenance
  • Le groupe devient insupportable

La fondue colle, goutte, déborde : exactement comme leurs mensonges.

La nourriture souligne leur inadaptation, leur ridicule, leur incapacité à “survivre hors des rails”.

La Cité de la Peur

Scène 1 : Le restaurant avec Simon Jérémi

Tout y est chorégraphié comme un film d’action. Le repas détourne entièrement les codes du cinéma hollywoodien.